Rédac'contes et compagnie
Le blog de Rédac'contes et compagnie
Des articles sur :
- les coulisses de mon activité
- des histoires et des coloriages à télécharger
- les secrets de mes créations
- mon histoire
- la magie de Noël
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19/09/2022
Sabrina Dubois
Qui se cachent derrière Rédac’contes et compagnie ?
Coulisses
En grandissant, elle a découvert l’écriture et c’est devenu sa passion.
Son rêve était de devenir écrivain.
Plus tard, elle s’est convaincue que ce n’était pas un vrai métier. Elle a alors fait des études d’histoire-géographie pour être professeur au collège. Elle a même arrêté d’inventer des histoires.
Finalement, elle a réalisé que ce n’était pas pour elle.
Pendant l’épreuve écrite du CAPES, elle a rédigé vite fait une dissertation pour répondre au sujet posé. Puis sur les brouillons qui lui restaient, tu sais les jolies feuilles colorées, elle a écrit la suite d’un récit qu’elle avait imaginé.
C’était décidé, elle ne serait pas salariée. Elle serait son propre patron. Elle serait libre. Elle voulait écrire et vivre de sa plume.
Sabrina se lança comme biographe-familiale pour aider les gens à raconter leur histoire.
Puis elle s’est intéressée au monde du mariage et créa Rédac’événements.
Elle écrivait des cérémonies laïques, des récits de rencontre, des récits de mariage, d’événements…
Elle adorait cela. Ses clients étaient contents de son travail. C’était une belle aventure.
Sabrina a quitté la Seine et Marne pour vivre dans le sud de la France. Elle a très vite regretté. Sa famille lui manquait.
En 2015, elle est devenue Maman d’un petit garçon. Elle a alors eu envie d’écrire pour les enfants.
Elle inventait des histoires pour son fils et réalisait des livres personnalisés pour les enfants de ses clientes. Elle a également écrit quelques spectacles.
Ses clientes satisfaites, commandaient même plusieurs fois.
En 2018, Sabrina a décidé d’écrire exclusivement des histoires pour les petits. Elle croyait que pour réussir, il fallait se spécialiser.
Elle a rebaptisé son entreprise « Rédac’contes et compagnie ».
Cependant, petit à petit, Sabrina a réalisé qu’il lui manquait quelque chose. Elle avait aimé écrire pour les futurs mariés et pour les mariés.
Pourquoi devoir choisir ?
Tout cela, c’était de l’écriture. C’était mettre sa plume au service des gens.
Sabrina a donc décidé d’écrire à nouveau des cérémonies laïques, des récits de rencontre et des récits de mariage.
Pourquoi pas même proposer un reportage du mariage, raconter la recherche de la robe de mariée, la création d’une entreprise, d’un produit phare, un événement…
Après plus de 10 ans dans la Var où elle ne se plaisait pas du tout, Sabrina est rentrée en Seine et Marne.
Désormais, Sabrina écrit pour les enfants, pour les mamans, pour les futurs mariés, pour les mariés et pour les entrepreneurs.
C’est une auteure passionnée et elle est heureuse.
Qu'est-ce qu'elle peut écrire pour toi?
Sabrina, écrivaine
Rédac’contes et compagnie
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04/08/2022
Coucou !
Comment vas-tu ?
Je suis Sabrina. Je suis écrivain. J’écris pour les grands et les petits.
Avec l’ours Praliné, j’invente des histoires pour les enfants.
Nous écrivons ensemble des contes pour que les mamans partagent de précieux moments avec leurs enfants et qu’ils se fabriquent ensemble de jolis souvenirs.
Dans cet article, tu vas découvrir l’histoire d’’un crocodile.
Bonne lecture !
L’histoire :
Résumé : Sapin est un crocodile en peluche. Il va être vendu, mais il est un peu différent. Quelqu’un voudra-t-il quand même l’adopter ?
Sapin le crocodile
Il était une fois un crocodile en peluche. Il mesurait environ 75 cm. Son dos était vert foncé et son ventre blanc. Son œil gauche était gris. Il avait perdu le droit, mais il souriait quand même.
Ce jour-là, il y avait une bourse aux jouets. Le crocodile était posé sur une couverture étalée sur les pavés, derrière la mairie de la ville. Il attendait qu’on l’adopte, comme de nombreux autres jouets. Il patientait sagement, sans bouger, un grand sourire aux lèvres Il était plein d’espoir. Il voulait qu’on l’aime à nouveau.
Le crocodile avait été la peluche d’un enfant pendant longtemps. Il l’avait câliné, rassuré et consolé. Celui-ci était désormais adulte et n’avait plus besoin de lui. Il avait été rangé dans un placard dans sa chambre.
Puis un jour, la maman du garçon avait décidé de le vendre avec ses autres jouets. Ils pouvaient rendre heureux un autre enfant.
Le crocodile avait d’abord été très triste d’être ainsi abandonné dans un carton, puis il s’était endormi. Lorsque la dame le sortit et l’installa dehors, il fut d’abord effrayé. Que se passait-il ? Puis, il aperçut des gens qui se promenaient. Il retrouva le sourire. Il espérait tant être adopté par une nouvelle famille.
C’était la fin de la matinée, le crocodile était là depuis plusieurs heures. Il avait vu passer plein de monde, mais personne ne l’avait acheté. On posait à peine le regard sur lui.
Le crocodile souriait toujours. Cependant, il commençait à être inquiet. Personne ne le remarquait, personne ne demandait son prix. Est-ce que c’était parce qu’il n’avait plus qu’un œil ? Les parents n’achètent pas à leurs enfants des jouets usés ? C’était une bourse aux jouets, ils n’étaient donc pas neufs. On ne peut pas aimer une peluche un peu abîmée ?
Le crocodile aperçut une dame qui poussait un petit garçon dans sa poussette. Elle passa comme les autres sans s’arrêter.
Tout à coup, la jeune femme qui s’appelait Sabrina, recula et s’immobilisa devant le crocodile. Elle lui sourit. Elle l’avait tout de suite vu, mais elle avait hésité. Finalement, elle avait eu un coup de cœur pour cette peluche si mignonne.
Sabrina demanda à son fils Victor s’il voulait un crocodile. Il répondit : « Oui oui Maman, s’il te plait », très excité. Même s’il avait dit non, elle l’aurait acheté quand même pour elle.
En échange de deux sous, Sabrina put adopter le crocodile. Il était tout doux.
Sabrina et Victor étaient très heureux. Ils le baptisèrent Sapin.
Alors qu’elle lui faisait un câlin avant même d’être rentrée, Sabrina s’aperçut que Sapin était décousu au ventre et à la patte. Le pauvre, tout ça en plus de son œil.
Lorsqu’il entendit Sabrina dire à Victor qu’il avait deux trous, le cœur de Sapin se serra. Elle allait le ramener à la dame qui lui avait vendu ? Elle allait l’abandonner ?
Sabrina n’hésita pas une seconde, elle reposa Sapin dans le panier de la poussette et continua son chemin. Ce n’était rien ! Il n’était pas question de s’en séparer. Elle l’aimait déjà très fort et Victor aussi.
Sabrina mit un pansement à Sapin. Elle verrait plus tard si elle pouvait lui remettre un œil. Puis elle recousut son ventre et sa patte.
Sapin était soigné, prêt à jouer avec Victor et à lui faire plein de gros câlins.
Il est désormais heureux dans sa nouvelle famille.
L’histoire t’a plu ?
Tu peux la télécharger pour la lire à tes enfants.
N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire et à partager cet article pour m'aider à faire découvrir cette histoire à d'autres mamans.
Merci pour ta visite!
A bientôt!
Sabrina, écrivain
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25/04/2022
D’où vient l’idée ?
J’ai commencé à lire un livre que ma Maman m’a prêté. Un vieux monsieur et son arrière petit fils qui lui demande d’écrire son histoire.
Cela m’a redonné envie d’écrire des biographies. Oh puis non, d’écrire des lettres aux seniors pour leur permettre de garder un lien social, tout en racontant leurs souvenirs.
Finalement en réfléchissant, je me suis demandé ce que je pourrais bien leur raconter. Comment créer un lien avec une autre génération ? Est-ce qu’ils me répondraient ?
Ce projet de lettres me tenait à cœur. J’avais envie d’écrire, d’envoyer des courriers manuscrits.
C’est au cours d’une discussion avec des Mamans créatrices que l’idée m’ait venue.
L’une d’elle se sentait au bout du rouleau, pas du tout soutenue par son mari, mais elle ne se sentait pas prête à demander de l’aide à un professionnel. (C’est sûr, il faut trouver le bon…) J’ai connu ça. J’ai attendu longtemps avant de sauter le pas.
J’avais donc décidé d’écrire aux Mamans qui se sentaient dépassées, seules, qui avaient besoin de réconfort. A elles, je saurais quoi dire, puisque je suis Maman aussi et que ce n’est pas toujours facile.
Encouragée par la réaction enthousiaste de ces Mamans à l’annonce de mon idée, j’ai créé « Mes lettres magique ».
Des lettres manuscrites personnalisées pour réconforter.
Oui manuscrites, parce que j’aime écrire avec un crayon sur du papier et je trouve ça plus authentique, plus chaleureux. On comprend que c'est vraiment moi qui ai écrit.
Avec une petite moi et un cœur pour illustrer le papier à lettre.
Dans chaque courrier, je partage mon expérience, j’encourage les mamans à croire en elles même pendant les moments difficiles.
Je les rassure. Oui se sont de bonnes mamans puissent qu’elles aiment leurs enfants.
Je leur change les idées en leur racontant de petites anecdotes amusantes.
Je leur tiens compagnie le temps de lire quelques phrases.
Je les épaule, les conseille.
Bien sûr, chaque lettre est unique et personnalisée en fonction des infos que la Maman me donne à son inscription.
Elles peuvent me répondre si elles le souhaitent, si elles ont le temps.
Je sais ce que c’est de se sentir seule, perdue, même avec un conjoint à ses côtés.
De ne pas se croire à la hauteur, de culpabiliser d’être une mauvaise mère, de se sentir nulle, dépassée, de pleurer sous douche en cachette, de ne rien dire parce que persuadée que les autres font mieux, peur d’être jugée.
D’avoir la sensation que personne ne comprend, de ne plus savoir quoi faire pour s’en sortir.
Oui j’ai connu ça et je ne veux pas que d’autres Mamans traversent cela seules.
Je veux les aider, les soutenir.
Je veux être leur bouée de sauvetage, leur phare dans la nuit pendant la tempête.
Je veux être la petite voix dans leur tête qui leur répète « Tu vas y arriver. Tu es une super Maman ! »
Je veux mettre de la magie dans leur vie et qu’elles retrouvent le sourire.
Et je veux le faire d’une façon originale : une petite moi dans leur boîte aux lettres.
Tu veux en discuter avant? Laisse-moi un message ici
Je serai ravie de répondre à tes questions.
Ou achète « Mes lettres magiques » dans notre boutique ici
Une lettre par semaine pendant 4 semaines pour 28 €
Tu n’es pas convaincue ? Voici quelques exemples de lettres que j’aurais pu écrire. Oui elles sont fictives, je ne vais pas révéler ce que j’écris aux Mamans.
Voilà je t'ai tout dit.
N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire et à partager cet article.
Merci pour ta visite!
A bientôt pour un prochain article.
Sabrina et Praliné
Ecrivains et créateurs de magie
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23/03/2022
J’ai tout quitté
Je m’étais lancée, j’avais créé ma micro entreprise Rédac’événements, mais je peinais à trouver des clients. Je n’osais pas me montrer.
J’attendais sagement qu’on me trouver. J’avais peur de ne pas être à la hauteur, pas assez pro pour mes clients, peur de déranger.
En même temps, j’avais un job salarié : je faisais des pizzas, puis j’ai fait des sandwiches.
Je donnais aussi des cours particuliers mais finalement avec tous ces kilomètres, je ne gagnais pas énormément d’argent. Je survivais.
Ma vie perso a pris un tournant. J’ai tout quitté pour suivre mon chéri dans le sud.
Je suis repartie de zéro. Il fallait refaire de la pub, trouver des clients.
J’ai refait un site internet.
Ah oui j’ai oublié de te raconter. Après l’obligation de changer le nom de mon entreprise, j’ai dû refaire mon site internet.
J’avais voulu le faire faire par des professionnels.
Je me suis faire arnaquer. Ils m’ont créé un site, puis après avoir empoché l’argent, ils ont disparu. Pas moyens d’intervenir sur le site, de faire la moindre modification, de mettre à jour. Il était figé et inutile.
Je n’avais aucun recours.
Alors j’ai refait un site et pour celui-ci je me suis débrouillée seule, comme je préfère le faire. Je n’y connaissais rien mais je l’ai fait sur une plateforme qui rend tout très simple.
Quand je le regarde aujourd’hui, je suis assez fière. Je m’en suis bien sortie.
Voilà pour la 2e mésaventure.
Je reprends mon récit.
J’étais désormais dans une autre région, loin, très loin de ma famille. Je pensais que ça irait.
J’ai écrit quelques biographies, des récits de mariage, des récits de rencontre, j’ai rédigé le texte pour une cérémonie laïque et je l’ai même animée. J’ai écrit quelques contes personnalisés, une lettre.
Je continuais à donner des cours. Je gagnais un peu d’argent, mais j’aurais pu faire tellement mieux si je n’avais pas eu peur.
Ça ne s’est pas arrangé
Je suis devenue Maman…
Après la naissance de mon Loulou, j’ai continué à travailler tout en m’occupant de lui.
Au début c’était facile, je travaillais quand il faisait la sieste, quand il jouait. On avait trouvé notre équilibre.
Plus assez de place pour le bureau, je travaillais sur la table basse, assise sur un coussin par terre. Ça me convenait.
Mon activité a pris un nouveau tournant.
Enceinte, je lisais des histoires à mon Loulou et j’ai continué après sa naissance. Ça a été notre manière à nous de créer un lien, c’est notre rituel.
J’ai eu envie d’écrire des histoires pour les enfants. En fait, j’en avais déjà écrites, mais désormais je ne voulais faire que ça. J'ai abandonné le reste.
J’ai commencé à mettre un ours en peluche près de moi quand je travaillais. Il me tenait compagnie quand mon Loulou dormait.
En fait, il faisait bien plus, il m’encourageait discrètement quand je doutais, mais je ne le savais pas encore.
J’avais envie de créer plus. J’ai commencé à faire des tableaux et à le mettre en scène mon ours en peluche, toujours le même : Praliné.
Il présentait mes produits, puis il m’a aidé à les réaliser. Je m’amusais.
Cependant, je n’avais toujours pas confiance en moi. Ces tableaux, je n’en ai vendu aucun.
Tout s’est ensuite compliqué. Je ne dormais pas assez, j’étais fatiguée. J’avais trop de choses à faire, à gérer et j’étais seule pour le faire. J’étais épuisée. J’étais Maman, je devais assumer, m’occuper de mon Loulou et j’étais prête à tout pour lui. Je devais tenir le coup, être forte.
Petit à petit, j’ai arrêté de penser à moi, à mon rêve, j’avais de moins en moins de clients. Je doutais de plus en plus, je me sentais nulle, pas assez pro, je n’avais pas assez de matériel pour faire comme les autres.
J’imaginais que mes offres ne plaisaient pas.
J’ai réalisé plus tard que les gens ne savaient même pas qu’elles existaient.
Je n’étais plus écrivain, j’étais Maman, compagne, boniche.
J’ai commencé à sombrer, à déprimer, à toujours m’inquiéter pour l’argent.
Je me sentais nulle comme Maman comme auteure et créatrice.
Je me sentais seule, pas à ma place. J’imaginais que je devais serrer les dents, subir, prendre mon mal en patience pour ne pas chambouler la vie de mon Loulou. Je penserai à moi plus tard, quand il sera grand…
Je n’allais pas bien. Pourtant je n’ai pas abandonné.
Il y avait une petite voix en moi qui me disait de m’accrocher, de continuer mon activité, j’allais rebondir. Je ne serais pas plus heureuse dans un job salarié.
Cette petite voix, je sais aujourd’hui que c’était Praliné…
Je m’arrête là, ça fait déjà beaucoup.
Je continuerai dans un prochain article.
Voilà c'est tout pour cette fois.
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Sabrina et Praliné
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09/02/2022
Confidences d’une maman et d’un ours en peluche, écrivains et créateurs de magie.
Bonne lecture !
D’où vient l’idée ?
J’ai toujours aimé écrire. J’ai commencé par écrire des poèmes pour ma Maman, mais pas facile les rimes.
A l’école, j’adorais les rédactions, laisser libre cours à mon imagination même avec un sujet imposé, c’était facile. Une sorte de défi que je réussissais chaque fois brillamment. Pour ça, j’avais confiance en moi, je savais que j’aurais une bonne note.
Puis j’ai écrit des nouvelles policières avec mes profs comme personnages. Je me suis bien amusée.
Quand ça n’allait pas, je m’inventais une autre vie, je rêvais.
Mon hypersensibilité m’a sûrement aidée.
J’ai tenté le concours du CAPES mais à ma 3è tentative à l’épreuve écrite, ce sont quelques pages de mon roman que j’ai écrites sur les feuilles de brouillon (roses je crois). Je savais désormais ce que je voulais faire de ma vie.
J’ai arrêté d’écrire pendant quelques temps pour me consacrer à mes études parce qu’écrivain n’est pas un vrai métier, on ne peut pas en vivre.
Finalement l’écriture m’a rattrapée. C’était là en moi, je ne pouvais pas l’ignorer. J’ai écouté cette petite voix et je me suis lancée comme biographe familiale. Je m’étais d’abord bien renseignée sur le métier. J’avais étudié l’Histoire. J’avais désormais envie d’écrire l’histoire des gens, les aider à laisser leur empreinte.
J’aime écrire, mais j’ai également toujours été très créative : dessiner (J’ai d’ailleurs toujours mes tout premiers feutres en forme de bonhommes), réaliser des animaux avec de la terre argileuse, le collage de serviettes, créer des bougies, la pâte Fimo et la porcelaine froide.
J’ai découvert le métier d’« organisatrice de mariage» dans les téléfilms à la télé. Ça m’a beaucoup attirée. Je voulais moi aussi aider les futures mariées à faire de cet événement le plus beau jour de leur vie, régler les moindres petits détails, gérer les imprévus.
J’ai donc ajouté cette corde à mon arc. J’étais désormais biographe-familiale, décoratrice et organisatrice de mariage.
J’ai un peu mis de côté la biographie. Pour tout t’avouer, je n’en avais pas écrit une seule à cette époque.
Je n’avais pas voulu adhérer au réseau des biographes-familiales parce que je n’avais pas les sous. J’imaginais surtout que je pourrais me débrouiller toute seule, moi qui avais si peur de me montrer…
Je proposais désormais des récits d’événements. Je créais des livres qui racontaient une rencontre, un mariage, un anniversaire…
Pas facile de se faire connaître quand on est timide, réservée, introvertie, qu’on n’a pas confiance en soi et qu’on préfèrerait rester cachée chez soi. Même si je n’avais pas de chez moi. J’étais l’artiste fauchée qui vivait toujours chez ses parents.
J’ai créé mon entreprise en juin 2007 d’abord avec mon nom, puis je l’ai appelée « Créa’events ». J’ai même bénéficié de l’aide d’une couveuse. J’avais fait les choses comme il faut pour réussir.
Bon, celui qui gérait mon dossier était un vrai C.. mais bon.
Je n’avais plus qu’à trouver des clients mais j’ai dû surmonter un premier obstacle. Une autre entreprise menaçait de m’attaquer en justice si je ne changeais pas le nom de la mienne. J’avais pourtant fait les choses bien, j’avais fait des recherches, ce nom n’existait pas. Pour elle, un nom proche du leur, leur portait préjudice.
Je n’ai pas cherché les problèmes. J’ai modifié mon nom. Mon entreprise s’appelait désormais Rédac’événements. Cependant, il a fallu changer aussi le logo, le site internet, repartir de zéro en fait.
Moi petite bonne femme introvertie et timide, j’ai fait peur à une grande entreprise. C’est amusant en fait. Elle a vu le potentiel que je n’imaginais pas avoir… Mes premières embûches…
Je fais l’impasse sur le mec qui a voulu qu’on signe un partenariat mais qui voulait surtout que je lui serve de chauffeur et bien plus dans son bureau alors qu’il était marié…
J’ai continué mon bonhomme de chemin seule.
L’article commence à être un peu long. Je te raconterai la suite une prochaine fois.
Reste bien à bord du train bleu, j’ai encore plein de choses à partager et n'hésite pas à aller faire un tour dans notre boutique.
Merci pour ta visite !
A bientôt !
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